En996,saint Guillaume de Volpiano, moine puis abbé deSaint-Bénigne de Dijon(puis de laTrinité de Fécamp), demande au ducRichardIerde Normandiede donner l'église de Saint-Aubert (et ses revenus) à l'abbaye bourguignonne. Mais, peu de temps après, il faut l'intervention deRichard III(duc de Normandie de 1003 à 1026) pour reprendre "des mains d'Atto le Fou, pour le prix de cent livres, les églises de Saint-Aubert-sur-Orne et de Longchamp ; il les restitue à Saint-Bénigne en s'en constituant l'avoué". Cette dernière abbaye l'échangera ensuite avec l'abbaye Saint-Étienne de Caen. La cure de Saint-Aubert était « à la présentation » de l'abbaye Saint-Étienne de Caen (ie : c'est l'abbé de Saint-Étienne qui proposait le nom du futur curé à l'évêque de Bayeuxchargé de sa nomination).
En1698— dans le "Mémoire" sur l'état de lagénéralitéd'Alençon établi par l'Intendant : M. de Pommereuil — à propos de l'exercice de la justice, il est précisé : « Outre les juridictions royales, il y en a de seigneuriales […] la juridiction de Saint-Aubert (est dévolue) aux religieux de Caen… ».